Direction la Galice!

Après avoir fait le maximum de recherches sur les lieux que j’allais découvrir : horaires des marées, des levers et couchers de soleil, topographie, etc…vérifié que j’emportais tout ce qu’il me fallait, chargé la voiture, revérifié qu’il ne me manquait rien, le 19 avril 2024 vers 9h00 du matin, je me mettais en route vers Irùn, à la frontière côté Espagnol.

C’était ma première étape. J’avais décidé de l’horaire de départ en fonction des heures de pointe des grandes villes que j’allais devoir contourner: Nantes, Bordeaux, Biarritz…afin de les éviter autant que possible.

Afin de couper le trajet, et être plus frais le lendemain pour ma première soirée à Ribadeo, j’avais décidé de prendre un hôtel à Irùn.

Etant un lève-tôt, je pensais pouvoir faire également quelques photos du Cap Higer tout proche. Mais les routes étaient barrées et il était impossible d’accéder au Cap. C’est bien plus tard que j’ai compris pourquoi. Je reviendrais là-dessus plus tard. Mais bon, ce n’était pas vraiment important puisque le lendemain, je serai sur cette plage.

Je suis donc arrivé à Irùn en fin d’après-midi sous le soleil et une douce chaleur. Faire le plein, manger, et me reposer, composaient l’essentiel du programme de ma soirée. Je n’avais pas parlé ou entendu d’espagnol depuis au moins 20 ans, donc la TV n’était pas vraiment une option.

Il me restait à parcourir les 500 derniers kilomètres qui me séparaient encore du premier spot que j’avais choisi pour commencer ces 3 semaines dédiées à la photographie de paysage.

Je démarrais donc de bonne heure, même si je ne pouvais récupérer les clés de la location avant 16h. Je pouvais donc rouler sans me presser, et en bonus j’aurai aussi le temps d’aller directement à la Plage des Cathédrales repérer les lieux.

Mais ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais. J’avais vu qu’il pouvait y avoir beaucoup de monde, que l’été il était nécessaire de réserver auprès de l’office de tourisme, car la plage était limitée à 5000 personnes. Mais là, hors saison, je ne l’avais pas vu venir.

J’ai filmé quelques images parce que, comme on dit, une image vaut mille mots, enfin 25 images / seconde en réalité.

La plage des Cathédrales à l'heure de pointe le 20/04/2024.

Praia as Catedrais, près de Ribadeo, Lugo, Galicie, Espagne

Comme vous pouvez le constater, c’est loin d’être un endroit calme où l’on peut se ressourcer. J’ai donc vite compris que c’était cuit pour les couchers de soleil, mais en venant très tôt…avant même le lever de soleil… Quand les familles dorment encore, que la mer a à peine commencé à descendre, la plage sera vierge de tout pas, et il n’y aura personne à errer entre les rochers et les falaises.

SI la plupart des gens acceptent assez volontiers de traîner jusqu’au coucher du soleil, l’idée de se lever à 5:00 du matin pour commencer à faire des photos à 6:30 en rebute plus d’un. Et à part quelques éventuels pêcheurs ou photographes, je devrais avoir la plage pour moi seul, au moins jusqu’au lever de soleil.

Dimanche 21 avril 2024:

Marée basse à 10:08, heure bleue 7:05, lever de soleil 7:35

Rappelez-vous, j’avais noté les horaires des marées de ce secteur, où le soleil devait se lever et à quelle heure. Et là, tout s’alignait parfaitement, j’étais plutôt satisfait de mon travail de préparation. En fait, j’avais choisi mes dates de séjour en fonction de ces éléments.

Je savais qu’en venant à 6:30, la marée serait descendante depuis plus de 2h, mais j’ignorais où elle en serait de son reflux. Le marnage* n’était pas indiqué. Je n’avais donc pas de précision sur la vitesse à laquelle elle se retirait ici.

Peu importe, l’heure était décidée, je serai là le matin suivant à 6:30, avec mon matériel.

*différence entre le point le plus haut et le plus bas de la marée

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