“El banco más bonito del mundo”

“El banco más bonito del mundo”, c’est cette appellation qui avait piquée ma curiosité lors de mes recherches sur les cartes satellites de Google maps. J’étudie souvent les cartes satellites et IGN ou l’équivalent local, pour avoir une idée du relief avant de me rendre dans un lieu que je ne connais pas.

En parcourant le trait de côte afin de trouver des lieux avec des formations rocheuses intéressantes, je suis tombé sur ce nom intriguant : “le banc le plus beau du monde”, rien que ça. Je fais quelques recherches sur le web pour voir de quoi il retourne. Je tombe sur quelques photos montrant des falaises, des rochers pointus sortant de la mer et, bien sûr, la vue depuis le banc. Je note le nom, ce n’est qu’à 1h20 en voiture et, le mercredi, la marée sera haute peu de temps avant le lever du soleil.

Donc le mercredi 24 avril au petit matin, je pars en direction de la ria de Ortigueira où se trouve le fameux banc. La route est plutôt bonne, ce n’est plus de l’autoroute mais ça roule bien à cette heure matinale et le revêtement est quasi neuf (ce qui est loin d’être le cas partout dans cette région). Je traverse quelques villes côtières encore endormies avant d’arriver à destination. Les premières couleurs du lever du jour commencent tout juste à apparaitre au-dessus de l’horizon. J’en ai le souffle coupé. J’ai rarement eu un tel sentiment face à un paysage mais là… je n’ai plus de mots. Le plus simple reste encore de vous le montrer.

J’aurais aimé vous montrer le fameux banc mais il se trouve que je ne l’ai pas photographié. J’avais bien quelques images en vidéo mais je les ai perdu en faisant le transfert vers mon disque dur. Sans entrer dans les détails, disons que j’étais trop pressé et fatigué pour faire les choses correctement.

En fait, le banc en lui-même n’a évidemment rien d’exceptionnel, mais la vue est superbe. Il se trouve que ce n’est pas le seul banc dans ce secteur, et chacun des trois que j’ai pu voir a une vue fantastique.

Le dilemme était de savoir de quel côté me tourner. Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessus, j’avais le choix entre un lever de soleil et un coucher de lune.

Ce que j’avais sous les yeux m’avait fait une telle impression que, lorsque je suis retourné à ma voiture, j’ai décidé de revenir le lendemain matin. C’est quand même un comble, mais j’ai quitté les lieux vers 11h parce qu’il faisait trop beau pour faire des photos. En fait, une fois le soleil bien haut dans le ciel, la lumière est devenue trop dure. L’écart entre les hautes lumières et les ombres est tel à cette heure que pour obtenir une photo avec une lumière homogène, et surtout préserver les hautes lumières (le ciel, les nuages, les objets les plus clairs…), je suis obligé de faire ce qu’on appelle du bracketing, c’est-à-dire de faire 3 photos avec des temps d’exposition différents et de les associer après dans Lightroom ou photoshop. Je dois dire que ce n’est pas la partie que je préfère. Comme la météo annonçait du temps couvert pour le lendemain, j’ai préféré arrêter là pour y passer plus de temps le lendemain et explorer un peu plus les environs.

Donc retour à Ribadeo pour le moment, mais j’ai hâte de revenir.

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